St. Hippolyte-du-Fort – Anciennes Tanneries – 17bis rue de l’Agal – 04 6677 9097 – du mardi au samedi / 10-12h +16-19h


visuel


saison 2012

 

Jusqu’au 1er juillet

10 expositions dans 4 lieux

 

Vernissage
le 6 juillet à 18h

du 6 juillet au 5 août

cinquième biennale de la gravure

Déconstruction, subversion, n’est on pas allé
trop loin dans la création de choses inutiles ?

diaporama
de l’exposition
et du vernissage
Vernissage
le 10 août à 18h

du 10 août au 8 septembre
peintures/installations

 

archives :
les expositions des années 2008, 2009, 2010, 2011
, 2012, 2013, 2014

 

 



10 expositions dans 4 lieux

Cia
à l’office de tourisme
(10-12h 14-17h du lundi au samedi)

Fidèle Kabré, le collectif Wa Bengué,
Maurice Sarran
et Marion Lavabre
à la Bibliothèque Roure Sarran
(mardi 10-12h30, mercredi 14-17h,
vendredi 10-14h, samedi 10-12h et 14-17h)

Étienne Druon et Gérard Marty
à la Galerie Éclectique 17
(mardi, vendredi, samedi 9-13h)

Xavier Boutin et Patrick Singh
à la Galerie du Bout du Monde
(15-19h du lundi au samedi)

Toutes les expos seront également ouvertes
le dimanche 1er juillet de 10h à 19h !


Pour savoir plus...
(http://lesvoyagesdelacigale.over-blog.org)


 



 

cinquième biennale de la gravure

Vernissage
le 6 juillet à 18h

 

Agostini

Veronique Agostini
Que ne faut il surtout pas démolir ?

Agostini

Georges Amerlynck
Les forges à l’abandon étaient un vestige d’un passé glorieux de la sidérurgie. Ces gravures font oeuvre de témoignage pour les habitants et ceux qui y ont travaillé. Tout est presque rasé. Un parc va s’y installer, quelques maisons résidentielles vont grandir le long du canal. Le temps a fait son oeuvre.

Agostini

Florence Barbéris
Jouer avec le vide et le plein vers une disparition progressive. Inventer une autre série non plus dans l’identique mais dans une évolution destructive-constructive qui interpelle sur la place du multiple dans la gravure.

Agostini

Elisabeth Gerony
L’homme sans préjugés et sans conscience détruit la nature et installe l’horreur derrière lui et la terreur devant.

Agostini

Dominique Juchault Manley
Carcasse échouée sur la cote. Restes de ce qui fut un élément de cuisine modeme, devenu inutile après on ne sait quelle vie d’appareil ménager. J’ai continué le travail de décomposition fait par la mer, retravaillé les dessins sur le métal et la dentelle de rouille pour mettre en évidence les éléments du chaos, les failles, la matière qui se délite. Puis plusieurs impressions: Maris donum.

Agostini

Robert Lobet
Depuis la connaissance de l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, R.L. traque les signes disparus, démolis, la mémoire enfouie. Le livre devient symbole de la destinée humaine et la priorité de le sauvegarder.

Agostini

Maoual
Le peuple des morts qui ombre les vivants; l’histoire qui bégaie, qui rabache ou agonise, la perte inéluctable, tout vient s’aboucher tout doucement avec le rêve, l’enfance, le rire, la nuit. Les ténèbres ne sont pas hostiles.

Agostini

Laurent Nicolaï
La déconstruction vue içi comme un jeu de cubes qui basculent. A l’image d’un monde en déséquilibre ou les sociétés s’entrechoquent et les hommes se bousculent. Une déconstruction comme espoir parce que tout autre agencement est toujours possible.

Agostini

Adeline Rognon
Déconstuire pour donner à l’instinct créateur son espace vital. Subvertir pour échapper aux préjugés mortifères.

Agostini

Mireille Saltron
Démolition d’immeubles qui ne laisse que des pierres à la recherche de leur ame. Ces tas de gravats qui n’ont comme richesse que leur vie antérieure me fascinent.

Agostini

Edith Schmid
Si je savais dessiner j’aurais fait une vis et son écrou, choses qui survivent dans le chaos et qui sont utiles à
la reconstruction.

Agostini

Johannes et Françoise
Strugalla

Toute gravure est crée dans un processus de destruction: la matière, dont on soustrait l’utilité constructive, est rayée, grattée, entaillée ... bref mal/traitée jusqu’au point ou elle se métamorphose en un support laissant apparaitre l’idée d’une forme. Subsiste alors cette forme qui parle aux sens.

Agostini

Gaby Wagner

 



 

du 10 août au 9 septembre


peintures/installations

Vernissage le 10 août à 18h

 

Comme une capella en musique ces deux artistes mettent leurs œuvres respectives en face à face, créant une étrange résonance, comme si un fil presque invisible tissé par une araignée passe de l’une à l’autre.

Portant elles sont bien différentes. Marie Pinoteau, basée à Lyon et en Corse, travaille depuis 10 ans sur les pages du quotidien «  Le Monde « , découpant, collant en longues bandes, et avec les pigments et la paraffine laisse passer des bribes de texte, oblitère, recompose en inventant son monde à elle. Une grande force se dégage, mais avec pleines d’interrogations. Elle nous présente 60 rouleaux de 2m 40 ainsi que d’autres séries également sur le support du quotidien.

Naomi Sultanik, américaine basée à Amsterdam, travail aussi le papier.... pages des vieux livres, bandes de textes, calques, en les recomposant avec de la gaze, pigments, cire, fil et aiguilles créant les objets et les images à la limite de la fragilité, presque éphémère, mais avec une âme bien trempé.

Imaginez une improvisation entre Camille et Charlotte Gainsbourg. Géniale !

Djanet Taylor Destailleurs
 

Slow Wind

Al-Mutanabbi Street resounds in all of us -
events intersect, fragments of a moment
stuffed into a pocket filter memory erase disbelief.

The title Slow Wind refers to the inevitability and process of change.

Conceived as book/object, I intermingled tactile, abstract and textual elements
reflecting upon personal journeys, reading and encounters.
The banalities that acknowledge our existence.

Naomi Sultanik
Amsterdam, 2012


Naomi Sultanik makes mixed media paintings, drawings and objects where process and material initiate a dialogue into the nature and boundaries of natural forces - habitual form; landscape - narrative. The intuitive juxtaposition of material, text and gesture often come together as installations. Her work has been shown in museums , galleries and alternative spaces in the Netherlands and U S since the 80’s. She has given interactive workshops addressing issues of homelessness and illegal immigration (NL) and taught drawing at Orange County Community College (Monroe, NY). She lives and works in Amsterdam.

Agostini
Fragile Grammar

Agostini
A Chance Perspective

Agostini
Slender Spring

Agostini
...


A propos de mon usage du monde

La Galerie du « Bout du Monde » à Saint-Hippolyte-du-Fort accueillera
une soixantaine de mes rouleaux – réalisés entre 2003 et 2012 – et autres pièces.

Mon travail a pour support le quotidien « Le Monde ».

Depuis de nombreuses années je découpe, colle, refait « le Monde », le journal.
Ces fragments du quotidien sont la base, le point de départ de mon travail.

Je réécris le monde, à ma façon. J’insère au pinceau ma propre vision du monde, impressions peintes, au milieu des mots et des fragments d’image dans de longs rouleaux. Les panneaux sont une quête de silence dans les fracas du monde, acceptation du monde dans sa réalité et tentative de recomposition.

Les noyaux, fruits et pépins sont une ode à la vitalité et au cycle de la vie, surtout pas des natures mortes.
C’est la possibilité d’une autre lecture du monde.

Marie Pinoteau
Le 24 juin 2012


Agostini
Dimensions d’un rouleau : 240 sur 12 cm


Agostini
détail

Agostini
détail

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« horizons »
Dimensions 136/84 cm, soit 2 fois seize seizièmes de Monde



© Galerie du Bout du Monde – St. Hippolyte-du-Fort – Anciennes Tanneries – 17bis rue de l’agal – 04 6677 9097