expo de groupe
du 6 au 31 août
Vernissage le 6 août de 10 à 19h
Après ces temps difficiles où la galerie a été également touchée l’été dernier par l’annulation. Au mois de juillet de la neuvième biennale de la gravure, celle-ci peut avoir lieu…
Enfin, cette année au mois d’août.
La précédente biennale avec la fameuse association de graveurs de Paris «Le Trait» avait pour thème «îles». Pas de thème pour cette biennale mais un flash de la gravure d’aujourd’hui.
Avec ces differentes techniques, eau forte, taille douce, burin, linogravure, photogravure, gravure numérique, mélange de matériaux, incorporations, cellulogravure.
Pas mal de surprises avec ces techniques modernes et c’est ce que nous souhaitons : surprendre…
Etonner, découvrir, aimer.
Camille Sauvant
Walter Barrientos
Le retour à la gravure est le fruit d’une longue attente. J’espérais un pont, une voie, un passage entre deux mondes, celui de mes origines imprégnées de terre et de végétal et celui d’aujourd’hui pétri de culture et de savoirs.
Je retrouve les gestes, non de l’artiste mais du travailleur de la terre : j’entame des sillons, je déracine, je désherbe, je forme des buttes et des drains. Une gestation muette s’opère…
Joan Beall
Mon inspiration vient essentiellement du monde végétal et minéral : herbes folles, arbres dénudés, murs décrépis… Impressions fugaces qui après une lente maturation et le travail de la recherche à l’atelier aboutissent parfois à une empreinte couchée sur papier chiffon ou estampe.
La morsure de l’acide, la griffure de la pointe sèche inscrivent dans la matrice, la ligne, la trace, la matière. Le résultat traduit le désir d’aller droit à l’essentiel de la forme, à sa ligne de force.
MC Béguet
Sensible à la ligne dans le paysage, j’en garde, pour mon travail à l’atelier, que la mémoire. Mémoire sélective qui remplace et ré-organise, selon le temps qui passe. Ne subsistent que des sensations colorées, des lignes s’ajoutent les unes aux autres, se fondent entre elles, envahissent le fond, ou laissent des zones de repos.
Elke Daemnrich
Née á Dresde en Allemagne, vie et travaille en Occitanie depuis 1994.
En 2019, j’ai abordée le thème des contrastes de la vie dans les villes américaines, entre gratte-ciel et sans-abri, ainsi qu’un morceau de l’histoire de la population afro-américaine et de la ville de Cleveland. Cela a donné lieu à une série de gravures «Cleveland Suite».
Annick Denoyel
Je cherche une place entre l’image et les mots, menant toujours en parallèle ces deux modes d’expression sur un thème commun, d’où la pratique, chaque année, d’expositions-lectures. Entre entendre et voir un langage s’élabore. Une grammaire ? L’expression plastique, toujours épurée, conjugue, de façon minimaliste, matières et techniques. Elle condense les formes narratives amples et nourries et propose de faire la lecture d’une image ou d’une série d’images quand le texte, lui, dans un mouvement contraire, s’efforce à la visualisation.
Olivier Deprez
Les gravures, extraites de la revue HOLZ, revue xylo et linogravée co-éditée avec Roby Comblain, évoquent la famille Beuys devant une installation de l’artiste et un lotissement de maisons en bois de Louis I Kahn. Réalisés en 2020, elles sont imprimées sur papier japonais et elles mesurent 100 x 60 cm.
Artiste bédéiste et graveur sur bois, je suis membre du collectif Frémok et du Multiple de trois. Je vis et crée à Rogues depuis 2005.
Vincent Dezeuze
Recherche, mélange, impression, réimpression, la technique n’est là que pour nous aider à obtenir l’image que l’on souhaite. Dans ce vaste monde botanique mon choix s’est porté sur les nymphéas.
Les matrices utilisées pour l’impression des nymphéas sont en papier journal collé, cette technique que j’appelle « cellulogravure » permet une grande liberté de forme et un jeu dans les épaisseurs de la matrice donnant de nombreuses nuances à l’impression.
Sylvie Donnaire
Les textures, le tactile et la mémoire sensible des matières, des formes, du paysage et l’expression de la lumière me fascinent.
Le réel ou l’irréel deviennent gravures, peintures ou encres, l’essentiel pour moi est de toucher du bout des doigts la mémoire de chacun et de convoquer son imaginaire.
Thomas Fouque
Je travaille depuis quelques années sur le thème de la «Métamorphose». En gravant point par point son invisible figure sur le métal rougeoyant, je suis ce mouvement infini, décrivant la vie dans ses phases ininterrompues de germination, d’épanouissement, de maturité et de décadence.
Ainsi le minuscule, porte étroite, ouvre un monde. Formes nuageuses, îlots éphémères, comme fait de flocons de neige soudainement cristallisés et bientôt dissous.
Caroline Garcia
Inspirée de la poésie, mon travail actuel cherche à exprimer visuellement la musique des mots sans en dépeindre les images. De même que l’haiga dans la peinture japonaise reprend l’esthétique de l’haïku, ma recherche tend à traduire plastiquement une atmosphère, une couleur, un sentiment en jouant sur le rapport entre le vide et le plein, la ligne, le rythme…
Elisabeth Gérony
formes géométriques gravées rassemblées, cousues avec du fil de fer, en une forme emblématique
supports de manifestes – intéressée par les problématiques japonaises depuis la sidération précoce suscitée par la catastrophe d’Hiroshima
ou tout simplement comme ici aussi prétextes à délires momentanés
Marc Granier
Peintre graveur, né en 1953 en Cévennes, j’ai vécu en Bretagne (Morbihan) de 1973 à 1983. J’ai exposé dans toute la Bretagne. Puis je retourne en Cévennes où je continue la peinture et découvre la gravure. J’apprécie surtout la gravure sur bois que j’utilise pour graver les arbres de ma forêt dans toutes sortes de bois et dans toute sortes de formats. J’utilise mes gravures aussi pour illustrer les textes poétiques des auteurs que j’édite à l’aide de plomb mobile sur des presses manuelles dans mon atelier sous les arbres aux Monteils
Dominique Juchault-Manley
Montrer le monde : les éléments, les continents, la nature et les créatures qui les peuplent et les parcourent de toute éternité poussées par les vents, portées par les eaux bousculées par le hasard et la nécessité.
Elles évoluent dans une atmosphère de cartes anciennes naïve, onirique, mythologique, fantaisiste et poétique où des courants puissants secouent leurs trajectoires, certitudes et illusions sur fond de nuages menaçants et de percées lumineuses.
Elisabeth Key Chalas
Feuilleter encore et toujours les pages d’un temps perdu que l’on voudrait retrouver. La re-découverte d’archives familiales il y a quelques années a été le déclencheur de cette quête de l’insaisissable souvenir d’un temps qui n’a pas pu m’être familier.
Des visage reconnus ou vaguement familiers sur des clichés anciens, des herbiers, des aquarelles, un arbre généalogique, sont les bases de ce travail qui évolue et se renouvelle au gré des états d’âme.
Jean-Charles Legros
Hommage à Jean Arp
Ces estampes sont le fruit d’un concours de circonstances. D’une part la redécouverte de Jean Arp par la lecture du catalogue de l’exposition organisée par le musée PAB d’Ales : « Jean Arp, un jour, des années, une vie », et la commande qui m’a été faite d’estampes joyeuses et colorées.
Les œuvres de Jean Arp interrogent la composition qu’il voulait dépourvue de toute maîtrise (ce qu’il fait de façon magistrale !), et la question du sens. Il écrit : « Dada est pour le sans-sens, ce qui ne signifie pas le non-sens ». Ces idées entrent en résonance avec ma façon d’appréhender l’abstraction.
Robert Lobet
Peintre, graveur, créateur et éditeur de livres d’artiste, je vis et travaille à Saint Gervasy, dans le Gard, où il a fondé les Éditions de la Margeride.
Tout commence par la saisie directe du dessin au contact du monde. La nature, la mer, les rochers, les îles, les phares sont captés par le regard du peintre qui ne retient que les essences, traversées de vent, d’écume et de lumière. Le trait, à la fois contemplateur et dynamique, épouse l’incessante mobilité des choses. Une oeuvre entièrement vouée à la beauté.
Viviane Michel
«Viviane Michel réalise un travail méticuleux et dense. Telle une artisane, à petites mains, elle taille, tisse, trace, souligne, cisèle, tricote, crayonne, colorie, brode, lisse, peaufine... mêlant à la fois spontanéité, légèreté et labeur au long cours.
Ses ouvrages nous attirent d’abord par la révélation d’un paysage fantastique, par leurs expressions de douceur et leurs délicatesses. En se rapprochant, on découvre une poésie intime du dessin, une profondeur dans la finesse du trait, une approche subtile du sensible.»
Anne Rothschild
Née à New York en 1943, de double nationalité belge et suisse, j’allie la création plastique et l’écriture. Tout en réalisant régulièrement des expositions, je publie des ouvrages de poésie, ainsi que des romans et des ouvrages de bibliophilie.
Mireille Saltron
Malgré quelques escapades du côté des livres, mon format préféré et récurent est le 10x10. En zinc, ces petites plaques deviennent alphabet pour raconter des histoires, des voyages.
Vert de Bitume est le dernier qui nous emmène à la campagne ou à la ville. Notre toute puissance d’homme reste vaincue par la force d’une Nature qui perce nos routes, nos pavés par toutes les fentes du temps. La tenacité de ces herbes à émerger du minéral le plus étouffant donne l’espoir d’un avenir où l’homme saura enfin habiter son environnement sans le détruire.
Edith Schmid
il était une fois
fois était une il
une fois il était
était il fois une
fois une était il
il fois une était
Pascal Solano
La gravure de fruits et de légumes est un héritage des dessins d’observation scientifique qui ont jalonné mes études de biologie et occupent encore les ouvrages de botanique ou de zoologie que je continue à consulter pour le plaisir, le puits sans fond de connaissance qu’ils constituent, et l’inspiration qu’ils procurent, tant la science est poétique…
J’aime l’eau forte, l’infini des techniques pour mordre ou épargner le métal, créer des textures douces ou violentes.
Vivian Touis
T’es prop’e à rien : fais toi artis’e, faisait dire à la bonne dame s’adressant à son gamin le génial Gavarni, dans une de ses magnifiques estampes. J’ai tenté de suivre le conseil, étant dans le cas. Chacun jugera du résultat.
Gabi Wagner
Mon œuvre intègre des techniques mixtes extraordinaires de photographie, dessin et d’impression numérique. Je crée des mondes surréalistes dans de petits carrés.